Cabaret Frappé @ Grenoble – 24 août 2014

 

Le Cabaret Frappé est un festival écocitoyen (qu’est-ce que cela veut dire vraiment ?) assez connu à Grenoble. Tous les étés, il nous donne l’occasion de nous retrouver au jardin de ville pour des concerts gratuits et payants. Dans le genre, il est plus proche des Nuits de Fourvière de Lyon que des festivals tels que Rock en Seine mais du coup c’est sympa aussi d’aller de temps en temps dans des festivals très familiales. Comme je le disais il y a deux articles, j’avais adoré la performance de Frànçois & the Atlas Mountains à Musilac alors j’avais envie de les revoir. Et comme par magie ils étaient programmés chez moi. Evidemment, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, j’avais mes places. Je n’avais encore jamais pu y mettre les pieds (le concert de Fauve de l’année dernière était déjà complet hélas…) et je me rends compte à présent que c’était une grosse erreur. Mais cesse de blabla, place à la musique.

Le premier concert de la soirée est les petits nouveaux de Natas Loves You sur le kiosque. Le jardin de ville est déjà blindé alors qu’il est encore tôt. Allongée sur l’herbe du parc je finis mon repas du soir en observant le groupe en contrebas. On a de la chance ce soir, il fait beau et chaud, les shorts sont de sortie et les gens sont de bonne humeur. Forcément, l’ambiance est parfaite pour découvrir des nouveautés et le petit groupe fait forte impression. Armés de ses chansons en anglais et de musiciens plus qu’à fond dans leur performance, ils donnent envie de creuser un peu plus. Je dirais même qu’ils ont quelques chansons avec un potentiel de tube, en particulier Go Or Linger. Ca tombe bien, leur album sort en octobre!

Photo Le DL/Christophe CADET

Puis nous rentrons dans le chapiteau pour les concerts payants. Très vite je me rends compte du désavantage du lieu : la chaleur y est étouffante avec la foule et des détours par les rafraichissements s’imposent. Mais cela ne me gâche pas le set du très spécial Cascadeur. Sa musique est planante et s’allie parfaitement avec la chaleur ambiante. La voix est parfaite, de même que la scénographie avec beaucoup d’effets de lumière. Tous en combinaison, le chanteur est caché sous un casque de moto et ses musiciens derrière des sortes de masque de catch. Ca donne un effet assez intéressant. Le public réagit à Ghost Surfer en dansant vaguement et on aura deux fois (la deuxième en rappel) la très jolie Walker.

Photo Le DL/Christophe CADET

Puis enfin, vers 22h30, toujours sous le chapiteau, Frànçois & the Atlas Mountains débarquent. Leur première chanson est en anglais et déjà ils commencent avec une petite danse bondissante en appuyant sur les passages forts de la musique. Il n’en faut pas plus pour qu’on danse avec eux. On peut ressentir une véritable alchimie dans le groupe, ils rigolent entre eux, communiquent par des regards et nous offrent des grands sourires. La magie opère, et dès que leur tube La Vérité débute, tout le public chante en choeur. C’est leur première fois à Grenoble même si le chanteur François Marry semble bien connaître la région et c’est aussi l’anniversaire de l’un de leurs musiciens, Gérard. Du coup on lui fait un peu la fête nous aussi, pas question que ce soit qu’eux qui s’amuse (je lui offrirai même la fin de ma bière en le croisant à la fin du concert). Leurs albums sont un concentré de musiques pop qui alternent avec intelligence entre la facilité de l’anglais et la langue de Molière tout en gardant à chaque instant une qualité dont ils n’ont pas à rougir. Sur scène, François y ajoute de l’arabe et nous montre l’étendu de sa voix. On ne peut qu’être envouté et emporté par la grâce du moment, on se croirait presque dans des paysages africains à danser contre le vent. Je ne peux que recommander chaudement ce groupe qui se révèle être l’un des meilleurs français du moment. Décidément, je bénis le label Domino Records pour produire des groupes toujours aussi bons!

Vidéo réalisée par mes amis du site Little World Music

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