3ème jour : Un peu de culture et de frites
Quand on était encore en train de voir ce qui était faisable à Bruxelles, on s’était rappelé de l’Atomium de Bruxelles. Considéré un peu comme l’équivalent Belge de la tour Eiffel, nos côtés scientifiques ne pouvaient pas non plus passer à côté de la possibilité de grimper dans un atome. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut le faire!
Le lundi donc, nous avons pris pour la première fois le métro pour nous rendre dans le nord de la capitale. C’est assez facile d’y aller et c’est très bien indiqué. Mais une fois passé l’émerveillement devant l’édifice, on a commencé à avoir peur : une queue interminable serpentait dans le parc. On a failli renoncer, mais on a tenu bon!
Bien nous en a pris. Quand on a pu enfin rentrer dans l’Atomium, on a commencé par la visite explicative qui retraçait les grandes étapes de la construction. Prévu pour l’Exposition Universelle de 1958, l’Atomium a failli être une grosse tour (pas très gracieuse d’ailleurs) mais le projet n’aboutit pas. Il a fallu l’Ingénieur André Waterkeyn pour que l’idée telle qu’on l’a aujourd’hui survienne. Avec pour slogan bilan d’un monde, pour un monde plus humain, l’Exposition de 1958 se voulait être l’expression de la volonté démocratique d’entretenir la paix entre toutes les nations, de la foi dans le progrès aussi bien technique que scientifique. Elle souhaitait aussi impulser une vision d’optimisme dans le monde d’après guerre.
On a pris ensuite un petit escalator qui nous a mené à un étage plutôt psychédélique de l’atomium. Je ne suis pas sûre qu’il faisait partie de l’exposition originelle, mais ça a probablement été mon moment préféré :
On est entré dans une salle noire entouré de LED qui clignotent en suivant la musique. Le rendu est étonnamment reposant et on a du y rester facilement un quart d’heure, juste à regarder les lumières.
On a ensuite eu l’occasion de monter tout en haut de l’Atomium pour admirer la vue sur Bruxelles et les quelques pavillons restants de l’Expo 58. Le pavillon américain fait beaucoup moins impressionnant vu d’aussi loin, mais le parc autour est magnifique, surtout en automne avec les belles couleurs.
Plutôt que d’aller dans le restaurant panoramique, on a préféré faire dans le cliché et s’acheter à manger dans une baraque à frites. Leurs cornets sont assez géniaux, il y a une place prévue pour la sauce. On n’arrête pas le progrès.
Après un petit tour dans le parc d’Osseghem Laeken, on a pris le tram pour rentrer dans le centre-ville. Bien moins rapide que le metro, on a eu néanmoins l’occasion d’admirer les innombrables street arts qui décorent les alentours.
Un peu fatigués par toute notre marche, on est allé à se reposer à l’hôtel avant d’aller se manger quelques moules frites dans un restaurant à proximité. Nos batteries rechargés, plein d’énergie à revendre, on est allé fêter Halloween en ville.
Il y a quelque chose d’étrange et d’amusant de croiser des zombies sur la belle Grand Place de Bruxelles, mais on a préféré tout de même nous réfugier dans le Délirium bar afin de continuer notre dégustation des bières belges. En tant qu’ex Grenobloise, j’étais très heureuse de voir que le bar était sponsorisé (?), en collaboration (?) avec la marque Chartreuse. La maison est partout!
Grand classique de Bruxelles, je ne peux que conseiller ce bar qui n’est pas sans rappeler le Temple Bar de Dublin
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