Festival Garorock : récit de trois jours hauts en couleurs
L’été rime souvent avec festivals, en tout cas pour moi. Depuis que j’ai 17 ans, c’est un petit rituel. J’ai commencé avec le festival Musilac, puis je me suis tournée progressivement vers Rock en Seine et des plus petits festivals quand l’occasion s’y trouvait. Cette année, j’ai voulu innover et aller à l’ouest pour participer au festival Garorock. J’ai donc posé deux jours de congé, pris mes places et mes billets de train. Le jourJ, j’ai embarqué dans mon train, toute contente malgré le mauvais temps annoncé. Cela faisait des années que je n’avais pas fait de camping en festival et j’avais bien envie de retenter l’expérience.
1er jour à Garorock
On est arrivé avec pas moins de deux heures de retard sur l’horaire prévu à cause d’un tronc tombé sur la voie du TER. Je ne sais pas si vous avez l’habitude du train, mais quand il y a un problème, il se met en mode sécurité et bloque les fenêtres et les portes. C’est à dire que tu crèves de chaud et que tu ne peux pas aller aux toilettes. Le temps nous a donc paru assez long pour un trajet qui aurait du se faire en 45 min et qui nous a pris… 2h!
Mais on a fini par arriver à Marmande et là, nouvelle surprise : le mauvais temps a eu plus d’impact que prévu! Le sol du camping est détrempé et le temps de nous trouver un emplacement on est déjà couvert de boue. On commence à déplier la tente et il se remet à pleuvoir. Décidément, nous sommes maudits! Heureusement, notre chance finit par tourner : nos voisins de tente sont très sympas et le temps que nos amis nous rejoignent, on forme déjà une petite colocation et on décide de faire les courses ensembles puis de se diriger vers les premiers concerts.
Les concerts
Nous avons hélas manqué Beth Ditto, mais on arrive pour MØ. J’avais eu un coup de cœur pour cette artiste danoise bien avant son hit Lean On, et j’avais vraiment hâte de la voir en concert. La jeune femme fait le travail, mélangeant des titres de son premier album comme des chansons plus connues. On atteint le climax avec son tube, mais le public réagit également pendant les autres chansons dans un ensemble de balancement de hanches.
On continue le festival avec Foals qui nous charme de son intensité rock. S’il n’y a pas de surprises par rapport au concert de l’année précédente à Paris, le groupe sait toujours faire le show. Mais je n’aurais pas dit non à quelques pogos : fallait plus s’avancer pour avoir la grosse ambiance!
A vrai dire, si on ne s’était pas plus avancé, c’était pour pouvoir bouger rapidement à la scène de Phoenix. Je les attendais avec impatience. Ah ça oui! Leur dernier album me laisse un gout mitigé, je le trouve bon sans le trouver excellent; mais leurs concerts font leur réputation. Et ça n’a pas manqué!
Grâce à une incroyable scénographie, le groupe a su envoûter la plaine de Marmande. Construite d’un immense miroir reflétant ce qu’il se passe sur scène, des effets lumineux finissent d’habiller le tout. Cela donne un effet assez surréaliste, on se serait presque cru au sein d’un clip. Côté setlist, Phoenix enchaîne les tubes qui rythment leur carrière et le public s’époumone joyeusement sur Lisztomania ou If I Ever Feel Better.
Le concert se finit, ça me parait trop tôt. Pourtant je sens déjà la fatigue me gagner et on décide de rejoindre le camping. Quelques pas dans la boue bien fraîche et nous voilà dans la tente à essayer de se sécher les pieds. Mhh… Il faudrait peut-être songer à une solution!
Vous avez déjà fait des festivals ? Racontez-moi tout en commentaire!
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J’avais déjà entendu du festival Garorock mais je n’y suis jamais allée ! En revanche j’ai fais mes premiers pas au Hellfest cette année et j’en garde un très très bon souvenir 🙂
Ah le Hellfest ça doit être quelque chose! La réputation n’est plus à faire! Tu as fait le camping aussi ?
J’avais jamais entendu parler de ce festival, il a l’air cool en tout cas, j’irais le tester l’année prochaine!