Et toi, tu fais quoi dans la vie ?

J’ai eu plusieurs projets de métier durant mon existence. D’abord danseuse étoile du haut de mes 7 ans, fascinée par la danse. Prof de français avec le projet louable de faire aimer la lecture à mes élèves. Travailler dans une maison d’édition, écrivaine, puis travailler dans le milieu de la musique et enfin… travailler dans le digital. On ne peut pas dire que j’ai eu une trajectoire toute prévue, ni même un plan pré établi. On ne peut pas dire que j’avais un rêve comme devenir actrice ou chirurgienne. J’ai suivi mes études petit bout par petit bout, en suivant mon instinct et les opportunités que j’avais.

L’année dernière, j’ai signé mon premier CDI, conclusion classique, ou du moins attendue, après 5 ans d’études. Mais avant d’en arriver là, j’ai pris mon temps, je me suis posé des questions.

Et toi, tu fais quoi dans la vie ?

On pourra dire ce que l’on veut, mettre en valeur le besoin d’avoir un métier en phase avec ses valeurs, prôner le minimalisme, l’importance des missions avant le salaire, notre métier donne une image de nous-mêmes aux autres. Derrière cette question, presque anecdotique, bonne à briser la glace, on sait que l’on va être jugé. On pourra vous définir comme chiant, attiré par l’argent, trop flemmard pour faire des études ou au contraire altruiste, courageux et désintéressé avec une simple question.

Je me suis moi-même surprise quand je cherchais du boulot à me poser des questions non pas en terme d’intérêt, mais de comment j’allais assumer ce travail devant les autres. A missions égales, autant avoir un milieu qui nous fait rêver. C’est sur qu’en travaillant plus de 35h par semaine, c’est mieux d’avoir des paillettes dans les yeux ! Sauf que je me suis également rendue compte que ce que je trouvais moi valorisant, n’était pas forcément vu pareil par mes camarades. Bonjour la prise de tête.

Trouver le bon job pour soi

je ne sais pas si je suis la mieux placée pour parler de trouver le bon job. Si j’en ai un qui me plait, je suis aussi assez lucide pour voir tous les côtés que je n’aime pas et qui m’interrogent pour le futur. Pour autant, j’ai satisfait un de mes besoins, à savoir, pouvoir vivre des expériences. Même si je passe majoritairement mon temps devant un ordinateur, j’ai aussi l’occasion de vivre de choses qui ne me seraient pas données en tant normal.

Je me rappelle très bien à la fin de mon stage de fin d’études me demander comment j’allais trouver un boulot qui allait m’apporter autant d’émotions que cette dernière expérience. Je ne dirais pas que ma mission est accomplie à 100%, mais je trouve quand même certaines choses que j’étais venue chercher. Mais pour combien de temps ?

Le soucis du job idéal, c’est qu’il évolue avec le temps. Une vie de célibataire n’est pas une vie de couple ni même encore une vie familiale. Certains choix qui peuvent paraître facile à 20 ans, ne le sont plus après quelques années. Pour ma part, j’ai senti que j’avais énormément évolué quand une grosse boîte du digital que je ne nommerai pas m’a proposé un travail et que ça ne m’a fait ni chaud ni froid. J’ai trouvé ça marrant qu’ils viennent me proposer quelque chose alors que j’aurais rêvé d’aller en stage chez eux, mais il était déjà trop tard. J’étais déjà passée à autres choses, à de nouvelles aspirations et besoins de reconnaissances. Je n’avais pas forcément encore envie de m’expatrier et puis surtout les missions ne me plaisaient pas. Au moins pour cette fois, le nom de l’entreprise n’avait pas suffi à me mettre des étoiles dans les yeux.

Une question d’équilibre

S’il y a quelque chose qui m’a marqué dans ma période de chômage, c’est bien cette façon qu’on a de se comparer aux autres. En voyant mes camarades de promo trouver du travail et moi rester à mon stade de visites de Paris (qui était fort agréable, on ne va pas se mentir), j’étais partagée entre la jalousie et l’acceptation. La plupart du temps, je n’avais pas spécialement envie de faire ce qu’ils allaient faire, mais en même temps je me demandais pourquoi eux et pas moi.

Et maintenant que j’ai trouvé un travail, et bien la question me parait moins importante. Comme je le disais, ce n’est pas forcément le job de mes rêves, mais il me permet de gagner assez bien ma vie pour faire des choses qui me plaisent, tout en apprenant beaucoup. Comme quoi, tout est une question d’équilibre finalement. Plutôt que de chercher le job parfait, j’ai préféré me focaliser sur ce que ça m’apportait, tout en gardant l’oeil ouvert pour la suite. Et surtout, arrêter de me comparer aux autres. Tant pis sur le papier ça parait moins bien ou si je gagne moins que d’autres personnes, à la fin, c’est bien à moi que cela doit convenir, pas autres…

A lire aussi : Mon métier a-t-il un sens ?

Et toi, tu fais quoi dans la vie ?


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23 commentaires Ajoutez les votres
  1. Et le job idéal à vingt ans ne sera pas le même à 30… Avant, je plaçais l’intérêt pour les missions et le service de l’intérêt général en priorité numéro 1. Aujourd’hui l’équilibre vie privée-vie pro est à égalité. Quant aux prétentions salariales… je dirai qu’il est préférable de mettre sa situation financière en adéquation avec son niveau de vie… Et inversement !
    En tout cas, tu peux te féliciter pour ton job. Décrocher un CDI en quelques mois prouve ta valeur ! Et la danseuse étoile qui sommeille en toi continuera à te faire rêver (comme le Jedi/Indiana Jones que j’aurais voulu devenir !).

  2. Hello
    L’important est de faire un métier qui nous convienne mais pas de faire un métier pour le paraître.
    A notre époque, on peut changer radicalement d’orientation mais il est vrai que cela n’est pas toujours réalisable surtout lorsqu’on est soutien de famille.
    Bises

  3. Coucou,
    C’est clair qu’on change avec le temps ! On a pas forcément les mêmes envies et les mêmes aspirations. Le tout est de pouvoir changer de job pour continuer à se sentir bien, car c’est le plus important 🙂
    Des bisous !

  4. Le plus important, c’est peut-être de trouver un job qui soit évolutif, qui puisse être modulé dans le temps. Pour moi, c’est passé par entrepreneuriat mais je suis sure qu’il y a des tas d’autres voies qui permettent ça!

  5. Coucou ! Pour ma part je n’ai jamais eu de grand « rêve » (à part peut être me lancer dans la photographie mais mes parents étaient contre…), j’ai fais des études de communication et j’ai quitté après la licence car j’en avais marre de la théorie, j’avais envie de gagner ma vie ! Je n’ai pas trouvé de job dans la com mais je suis rentrée dans la police en tant qu’adjointe administrative. C’est pas un job de rêve mais c’est hyper intéressant, et niveau paye je n’ai pas à me plaindre, au moins j’ai bcp de congés et la sécurité de l’emploi 😉 moi ça me va !

  6. Coucou,

    Me concernant, je suis en M1 à l’école #SUPDEWEB et en alternance dans le magasin bio Nature Source comme chargée de communication. Mais j’avoue que monter mon propre e-commerce me fait de l’œil…

  7. L’avantage aujourd’hui est que l’on peut changer de métier en se formant. On n’est plus obligés de faire un seul métier tout au long de sa vie.
    Pour ma part je suis assistante maternelle depuis peu, mais avant cela j’étais assistante de direction.

  8. Effectivement, le job idéal ne sera pas le même en fonction des différentes périodes de la vie ! Mais quand celui-ci ne nous rend plus heureux, le mieux est de changer 🙂

    Pour ma part, je suis heureuse dans l’entreprise où je suis et mon poste me plaît bien ! Je suis dans la communication, et c’est vrai qu’avoir des missions polyvalentes est se qui me correspond aujourd’hui.

  9. Je suis d’accord: notre concept du job idéal évolue avec le temps. Il y a deux ans, j’ai fait une reconversion professionnelle des métiers de la supply chain vers les ressources humaines. Mais finalement ce n’était un job dans lequel je pouvais m’épanouir. Désormais, je travaille à mon compte. L’entreprenariat me convient désormais parfaitement, alors que je n’aurais jamais pu l’imaginer lorsque j’étais à l’école!
    Bref, on évolue, nos envies et aspirations aussi!
    Bonne continuation, et belle journée!

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