Cela fait plusieurs années maintenant que je mets les pieds tous les mois d’août à Paris pour Rock en Seine. Avec une programmation plus pointue que la plupart des festivals du pays, pas forcément faite pour rassembler le plus grand nombre de personnes, ce festival a toujours un peu eu ma préférence. Je sais que chaque année je verrai les artistes que j’aurais attendu toute l’année parce qu’ils ne passaient pas autre part que dans la capitale. Cette année n’aura pas été différente et aura valu les sacrifices que j’ai fait pour y aller.
On arrive au festival sur les coups de 16h après avoir passé les contrôles de sécurité. je m’attendais à ce qu’elle soit renforcée à fond, mais au final, les agents sont très efficaces et l’on ne tarde pas à rejoindre la scène Pression Live pour aller voir The Strumbellas, mes petits chouchous du moment. Le soleil est éclatant, la chaleur étouffante et en moins de temps qu’il faut pour le dire, on est en nage. Sur scène, le groupe est adorable, tout content de faire leur premier concert en France et la foule est bien présente. Un moyen parfait pour se mettre dans le mood.
On continue notre chemin jusqu’à la grande scène pour Caravan Palace. J’avais hâte de les revoir, mon dernier concert d’eux datant de novembre. Je ne suis pas déçue, ils ont gardé cette énergie incroyable à danser tout le temps et à nous insuffler leur bonne humeur. Il est encore tôt et pourtant on bouge comme si la nuit nous cachait des regards critiques de nos voisins. On s’en fout, on est bien.
On se promène un peu sur le site, histoire de visiter et de faire des repérages : qu’est-ce qu’on va manger ce soir ? Car en festival ce n’est jamais le choix qui manque, même si la queue sur certains stands peut en décourager plus d’un. On retourne sur la scène principale au son de Things We Lost In the Fire de Bastille : on a loupé le début! Sur scène, Dan fait le show, il gesticule de partout, interpelle le public et chante à fond. On a le droit à des nouvelles chansons du futur album qui rendent plutôt bien, mais surtout, on a la voix du chanteur. Je ne suis pas une fan inconditionnelle de Bastille même si j’aime bien, mais qu’est-ce que j’aime sa voix et son accent! Sans surprise, le concert a fini avec leur tube Pompeii qui a fini de mettre l’ambiance et de nous mettre de bonne humeur.
Il est temps pour nous d’aller reprendre des forces avant la suite des réjouissances : un wrap aux crudités pour moi, un hamburger pour les autres et de la bière pour tout le monde. L’humeur est à la détente et l’on va se placer tranquillement pour Two Door Cinema Club. J’avais déjà vu les Irlandais quelques années auparavant et j’avais été assez déçue de la réaction du public, trop mou. Peut être, sûrement d’ailleurs, qu’ils avaient été programmés trop tôt dans l’après-midi, toujours est-il que j’avais beaucoup d’attente pour ce concert.
Et je n’ai pas été déçue! La nuit tombante permet de mettre en valeur les effets visuels recherchés et les tubes s’enchaînent. Le groupe, bien que pas très bavard, sait faire le show et rapidement tout le monde se met à chalouper. Les chansons les plus connues (I Can Talk, Something Good Can Work, Sleep Alone etc…) déclenchent l’euphorie. Je ne m’y attendais pas forcément mais les chansons du deuxième album paraissent plus appréciées que celles du premier. Les deux nouveaux singles auxquels on a le droit tiennent leurs promesses, le nouvel album devrait être bien dansant! En une heure de concert, le public est conquis.
On finit la soirée avec The Last Shadow Puppets. Je dois avouer que je ne savais pas trop à quoi m’attendre d’eux. J’aime beaucoup les Arctic Monkeys et Miles Kane, le premier album du duo avait été une véritable révélation pour moi, mais j’accroche que moyennement au dernier. Un peu mou, même s’il a quelques pépites.
Quand on arrive dans le public, il y a déjà du monde qui a fait le déplacement en avance pour être bien placé. Le concert début avec Calm Like You, suivie de Aviation. Je me dis que ça commence bien, que des chansons que j’adore. Et puis les chansons s’enchaînent et il me manque quelque chose. Un manque de communion avec le public, même si Alex joue avec la caméra et rampe comme un tigre sur la scène. Un manque d’émotions même si la plupart des filles regardent le groupe avec des yeux énamourés et que Miles se décide à embrasser son meilleur ami sur scène. Je garde un souvenir assez mitigé du concert. Heureusement, il y a la reprise des Cactus de Jacques Dutronc qui met tout le monde d’accord (écouter chanter Alex en français ne se refuse pas) et la sublime Sweet Dreams TN, chanté comme un crooner qui donne les frissons. Le set et la journée se termine avec une reprise de Moonage Daydream de David Bowie et il est temps de quitter les lieux.
Et vous ? Qu’avez-vous vu ce premier jour à Rock en Seine ?
Pour la suite de mes aventures à Rock en Seine, le samedi est disponible mais aussi le dimanche!
Photos superbes !
Mouahah! le même chemin, à la grosse différence près que l’on a couru du coté de Royal Republic pendant Two door cinema club et ça valait le détour!! Et entièrement d’accord avec toi sur les Last Shadow Puppets (c’est dingue), tant sur leur dernier album que sur leur performance. Et la reprise du cactus, une tuerie! Ton article est super bien fait, j’ai eu du mal à écrire le mien, à organiser toutes les idées. Du coup grand bravo pour le tien.
Oh ben merci! Je me suis dit que j’allais simplement suivre le chemin que j’avais pris ahah.