Haru Haru, cuisine coréenne saine et savoureuse | Paris 11

Généralement, quand je cherche un restaurant, je tourne vers le même type de cuisine : une brasserie française, un bon italien, ou éventuellement un resto concept pour le kiff. Alors quand on m’a proposé de tester Haru Haru, je me suis dit que c’était l’occasion d’étendre mes connaissances de la cuisine coréenne !

Vous le savez maintenant, je suis généralement très enthousiaste quand il s’agit de nourriture : je suis très gourmande et assez curieuse. Et comme je sais que vous êtes comme moi, je vous emmène à la découverte de Haru Haru avec moi !

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Haru Haru, cuisine coréenne au cœur de Paris

Haru Haru signifie “Au jour le jour” en Coréen. C’est d’abord une histoire bordelaise, avec l’ouverture de son premier restaurant en 2016 à Talence. Nicolas, son fondateur a perfectionné ses recettes en collaboration avec des chefs coréens afin de faire découvrir la cuisine coréenne aux Français. En 2020, Haru Haru arrive à Paris afin d’imposer cette gastronomie dans la capitale. Avec une histoire aussi proche de la mienne, je me suis forcément sentie concernée par ce restaurant : Moi aussi je suis passée par Bordeaux avant de finir à Paris (vous pouvez d’ailleurs retrouver mes bonnes adresses bordelaises ici).

Mais si je connais assez bien Bordeaux et Paris, et les spécialités françaises en général, la Corée du Sud m’est moins connue. Le pays est pourtant réputé pour la variété de ses saveurs et la grande qualité de sa gastronomie. Rien n’a envier à la France dirons-nous. Alors, chez Haru Haru, ils ont à cœur de respecter les saveurs et l’authenticité des recettes du “pays au matin calme” pour leur faire honneur. Si toutes les recettes sont coréennes et les plats faits maisons, les produits viennent de chez nous. Leurs ingrédients font la part belle au circuit court avec un sourcing le plus français possible. C’est pourquoi les recettes changent au cours de l’année.

Un plat, une histoire

Parlons-en de ces plats justement. La cuisine a toujours une histoire et, en Corée, la plupart ont une histoire très ancienne. C’est le cas du Japchae (des nouilles de patate douce sautées au soja et avec des légumes), qui était autrefois réservé au roi seulement, et que l’on déguste de nos jours en Corée pour les grandes occasions. A l’origine, ce plat n’était pas épicé et ce n’est que dans les années 50 que la nouvelle version aurait vu le jour. Il fait dorénavant partie des plats street food les plus incontournables ! 

Japchae de Boeuf de Haru Haru

Vous avez également probablement entendu parler du Bibimbap, un plat de riz agrémenté de légumes et d’une protéine animale ou végétale. Mais saviez-vous qu’à l’origine, c’était une offrande faite des restes de fruits, légumes et riz ? Tout aussi populaire, le dak, le poulet frit coréen, n’est apparu que très récemment, quand les troupes américaines présentes en Corée du Sud ont ramené la recette du poulet frit. C’est depuis un grand classique de la cuisine coréenne ce qui est plutôt amusant quand on sait que culturellement, les Coréens ne cuisinaient le poulet qu’à la vapeur ou à l’eau !

Enfin, comme ne pas parler du Kimchi ? C’est l’un des accompagnements les plus emblématiques de la Corée, à tel point qu’il a son propre musée à Séoul. Préparé suivant une technique ancestrale de conservation des aliments, le kimchi est en fait un légume, préparé en saumure et agrémenté de piment. Comme le chou est fermenté, il est connu pour être excellent pour le microbiote et la digestion.

On mange quoi chez Haru Haru ?

J’espère que je vous ai donné envie de gouter à la cuisine coréenne ! Pour ma part oui et l’envie de tester n’a fait que s’agrandir en regardant le menu de chez Haru Haru : des daks avec différents choix de sauce, des bibimbaps pour tous, même les végétariens ou les amateurs de viande halal et bien sûr, des japchaes et des bulgogis.

Ca n’a pas été facile de faire mon choix, et j’ai opté pour le dak sauce yuja (édition limitée du mois), le japchae à la viande et le Tteokbokki. Je vous rassure, je n’ai pas mangé ça toute seule, l’amoureux m’a bien aidé ! J’ai eu un véritable coup de cœur pour le japchae : je n’avais encore jamais entendu parler de nouilles de patate douce sautées au soja et on peut dire qu’on est sur un match !

Haru Haru : restaurant Paris 11

Les Daks de Haru Haru

Manger dans un restaurant coréen à Paris

Le Tteokbokki m’a donné un peu l’impression de manger des gnocchis au niveau de la texture et pourtant, il s’agit bien de gâteaux de riz. Je ne crains pas trop le côté épicé, mais cela peut surprendre les palais français. De façon générale, la cuisine coréenne est bien plus épicée que la cuisine française, donc faites bien attention aux descriptions. Je connaissais déjà les daks, mais le côté sucré / salé de la sauce a fini de me convaincre : un peu de douceur après les aliments épicés !

Tteokbokki à découvrir chez Haru Haru

Combien ça coûte ?

Haru Haru a eu la bonne idée de prévoir des menus du midi, des menus du soir et même des menus à partager pour les plus gourmands ! Niveau prix, le menu du midi commence à 9,90€ et le menu le plus cher (le Chicken party XL) est à 35€. Il existe également un menu étudiant à 10,90€. Si vous n’avez pas assez faim pour un menu, la plupart des plats pris seuls sont autour de 12€.

Mon avis

Haru Haru est pour moi une belle découverte ! J’ai beaucoup aimé découvrir d’autres plats que les classiques de la cuisine coréenne et en savoir plus sur ce que je mangeais. Je vais garder l’adresse sous la main. Ils sont pour le moment disponible uniquement en livraison, et pas pourtant sur Paris (pour garder les plats au chaud), mais ils devraient bientôt ouvrir une salle ! Et pour les curieux comme moi, le restaurant partage ses bons conseils sur son site !

Êtes-vous adapte de la nourriture coréenne ?

 

Cet article est écrit en collaboration avec le restaurant Haru Haru

4 commentaires Ajoutez les votres
  1. C’est une cuisine que je ne connais pas du tout et je t’avoue qu’avant la lecture de ton article j’avais de gros préjugés … mais ça c’etait avant ! je me laisserai bien tenté …

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